IKIGAÏ PROFESSIONNEL

Trouver une bonne « raison » pour se mettre au « Travail » !

C’est un peu la définition de l’Ikigaï, orienté monde du travail. En effet ce mot japonais composé de « iki » : vie et Gai « raison, effet, valeur » est en réalité une philosophie de vie asiatique reposant sur la recherche de sa raison de vivre. Elle nous vient de l’Ile d’Okinawa qui recense le plus grand nombre de centenaires et cela du fait, semble-t-il, de leur qualité de vie.

Elle repose sur l’application de cette philosophie : respecter son rythme de vie, ses valeurs, prendre soin de son corps, de son esprit, trouver sa raison de vivre…. Une approche holistique de l’individu qui engendrerait une longévité exceptionnelle car elle consiste à prendre en compte la personne dans sa globalité (physique, psychique, environnementale….)

Il est évident que la dimension du bien être au travail y contribue également et c’est ce qu’on appelle respecter son ikigaï professionnel.

Marc Winn en 2014 dans son blog  The View Inside Me est l’un des premier à avoir réaliser un diagramme de Venn pour imager la recherche de cet ikigaï.

Alors à quoi cela ressemble ?

Pour simplifier, trouver son ikigaï c’est trouver l’harmonie entre ses talents, ce que l’on aime, sa mission altruiste et sa profession le tout dans un environnement de vie et de travail qui encourage à la créativité et au développement. C’est une enquête, en quête de sens !

Pourquoi parle-t-on de  » recherche d’équilibre  » ? :

Observons les zones qui ne se trouvent pas au centre du schéma et qui ne se chevauchent pas avec l’ensemble des cercles :

  • Si on regarde deux domaines qui se croisent comme ce pour quoi on est doué et ce que l’on aime on ne retrouve que la passion : le métier exercé engendre alors souvent un sentiment d’inutilité vis à vis des autres, la satisfaction est personnelle mais le travail n’a aucun impact. Or plus on donne aux autres, plus on se sent utile et plus on trouve du sens à sa propre vie. Et même si on est payé pour se travail, cela reste uniquement une profession.
  • De même si on ne croise que la zone faire ce que l’on aime et ce dont le monde à besoin il s’agit d’une mission uniquement. Et si on combine passion et mission il y a bien plaisir et satisfaction mais pas de salaire et sans modèle économique sa mission reste un rêve.
  • Si on regarde les zones qui représentent ce que l’on croit que le monde à besoin et que l’on a un travail qui nous permet d’être payé cela nous donne le sentiment de participer à combler ce besoin mais on reste dans la vocation sans forcément y prendre du plaisir ou y développer son talent. Et si cela se regroupe avec ce que l’on aime on aura certes un enthousiasme plus grand mais comme le talent n’y ait pas il y a une sensation de doute, d’incertitude et manque de confiance.
  • Enfin si je suis payé pour un travail , que je participe à combler un besoin de ce monde et que je suis doué mais que je n’aime pas ce que je fais alors on parlera de routine confortable mais avec un risque de sentiment de lassitude et de vide.

Concrètement : Comment trouver son ikigaÏ ?

L’enquête tentera donc de regrouper les 4 domaines du diagramme et un 5ème que l’on ne voit pas dans les schémas habituels d’ikigaï mais qui pour moi ne peut pas être exclu c’est l’environnement dans lequel nous vivons et travaillons. Je mets ce domaine tout autour du schéma car il doit être présent dès la mise en place de ses projets .

Plusieurs étapes de recherches sont nécessaires :
Découvrir votre élément : ce qui correspond aux cercles « ce pour quoi vous êtes doué » et « ce que vous aimez »
Découvrir votre mission altruiste :
 » Comment je peux contribuer à ma mission altruiste avec mon élément ? »
Découvrir votre modèle économique :
 » Quel métier je veux exercer ? « 
Découvrir votre environnement :
« Quelles sont les conditions les plus favorables à la mise en place de mon Ikigaï ? »

 Cette enquête impose des règles à se rappeler tout au long des exercices.

1- Pas de fausses croyances : « je ne suis pas assez intelligent(e), je ne suis pas assez doué(e), c’est que dans mes rêves…. »

2- Sortir de sa zone de confort : « je suis acteur(trice) de ma vie pas spectateur(trice), j’imagine faire des choix, des essais, je ne m’imagine pas échouer mais expérimenter

3- Je ne fausse pas l’enquête : «  Je ne me mens pas à moi même, j’accepte mes réponses même si cela ne correspond pas à ce que l’on imagine de moi la société ou la famille… »

Il s’agit d’un travail d’introspection qui doit se faire progressivement en respectant son rythme. Il est aussi important de se rappeler que l’on cherche son ikigaï du moment et que par conséquent celui-ci pourra évoluer avec nos expériences professionnelles et de vie. Il faut bien commencer un jour et ce premier ikigaÏ sera une base essentielle pour toutes prochaines recherches.

Concernant les outils vous permettant de réaliser votre enquête, des livres vous permettent de vous poser les bonnes questions, en voici deux exemples :

Le livre de l’IKIGAÏ

Bettina LEMKE, 160 pages, Hugo Document, 2018, grand format.

Trouver son Ikigaï 

Livre grand format, 4 janvier 2018 de

 Christie VANBREMEERSCH (Auteur)

Vous avez également de très bonnes vidéos qui traitent du sujet :

 

Est ce que c’est facile de trouver son ikigaï ?

Tout dépend de votre manière de fonctionner ! En effet parfois être accompagné par un expert dans ce domaine permet d’aller au bout de l’enquête, d’avoir un miroir pour approfondir les réponses et clarifier la recherche.

En me basant sur le diagramme de l’ikigaÏ, j’ai mis au point une méthode d’accompagnement personnalisé. A travers un livret d’exercices, une plateforme de formation et nos entretiens téléphoniques vous trouverez et poserez les mots qui constituent votre ikigaï professionnel.

Et si vous souhaitez connaitre mon ikigaÏ je vous invite à me découvrir  dans l’onglet présentation ou dans cette vidéo 

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